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16 mars 2010

24 févr. 2010


Unité — fraternité – intégration

Avons un message a partager avec vous
Ce message est né du besoin de sensibilisation et d’éveil de consciences actives de la jeunesse (touarègue)la jeunesse est un maillon à entretenir, éduquer et orienter vers une participation a la vie afin de s’investir au mieux dans la résolution des crises que traverse notre communauté.

A l’issu d’une critique porter sur nos condition de vie d’une manière générale,et sur des lendemains incertains réservés a la jeunesse touarègue globalement,nous avons jugé nécessaire (1’ union de toute les tendances). IL est un devoir pour nous tous d’ être des acteurs et non des spectateurs des bouleversements que nous vivons.

On raconte que (Une société ne peut se sauver, tant que les individus qui la composent ne se sauves individuellement.

Cela nous interpelle à prendre conscience de nos devoirs:
-Devoir d’implication dans la recherche des solutions durables aux préoccupations légitimes du moment.
- de nous donnés la main pour affronter les difficultés actuelle.
- De dépasser de tribalisme destructif.
-Devoir de s’identifier en tan que touareg.
-Devoir de se résoudre a travaillé la communauté.
-Devoir d’inviter tout targui a l’union.
-Devoir de primer l’intérêt général sur l’intérêt particulier.
-La prise de conscience sur les problèmes que traverse notre communauté.
-Une prise des consciences fondées sur la connaissance de nos réalités socioéconomique et politique (pauvreté, division, tribalisme) ect....)
Nous permettra de faire croire et de fonder un espoir pour la génération future.
-Savoir que notre communauté ne mérite pas le traitement qu on lui inflige a nos jours( guerres tribales).
Comme on le dit très souvent une seule main n’applaudit pas ; il faut que la jeunesse touarègue se fassent a l’idée qu ont ne peut jamais avances en se dressant les uns contre les autres
Evoluons ensemble pour faire réussir nos projets et rendre jaloux l’ennemi.

Nous sommes une communauté riche de par la langue, l’écriture, les connaissances en médecine traditionnelle... ect.

Il est de notre devoir de faire vivre le fondement notre existence sociale et de préserver ses acquis par repère d identité.

Ainsi chacun reste et restera pour la postérité 1 ambassadeur de la communauté en s engageant à vivre et a faire vivre sa culture car notre richesse fondamentale restera notre culture.

Il et a rappeler que:il n’y a pas de modernité sans éducation ; que serons-nous avec un taux d’alphabétisation aussi faible?
Restons sages, solidaires et tolérants ; barrons les routes aux extrémistes de tout bords partisans de l’épuration ethnique:

En conclusion la paix et un style de vérité nous avons conscience des incompréhensions et des accusations mais l’idéale de vérité et de justice finira par triompher:

Nos intellectuelles vous resterez des guides bienveillants, et nos illettrés auront les rôles de même importance.

Affel ninkar ye toumast

La Maison du Luxembourg, un pôle culturel qui fédère les Kidalois


Située à Kidal, à proximité immédiate du Centre de Référence, la Maison du Luxembourg se remarque par sa belle architecture, sobre et moderne. Elle est constituée de 4 bâtiments imposants, agrémentés par une très large cour.

La Maison du Luxembourg est un espace culturel, mais aussi un espace ouvert sur le monde de l’information. Cette plateforme polyvalente s’inscrit dans un projet global qui regroupe, en un seul lieu, un studio d’enregistrement, un studio photo, une salle informatique, une salle de conférence, une salle de spectacle, une bibliothèque, auxquels s’ajoute un bar de sucreries pour davantage de convivialité.

La Maison du Luxembourg est une structure privée, créée et financée par le DDRK (Développement Durable de la Région de Kidal), sur financement du Grand Duché du Luxembourg, dont les rênes seront confiées prochainement à la municipalité de Kidal.

La Mairie de Kidal aura donc en charge la gestion et le fonctionnement de cette structure. La passation se fera en deux étapes. Au cours de la première, le DDRK prendra en charge les salaires du personnel et les missions de la MDL. En revanche, il reviendra à la MDL d’assurer les frais de fonctionnement (courant, eau, Internet…).

La deuxième étape, qui doit intervenir dès 2010, sera placée sous l’égide de l’Association Agna-d- musnat, qui doit totalement gérer la MDL, en initiant des activités génératrices de revenus. Il revient aux responsables techniques de la MDL de prendre en charge la maintenance du matériel. Dès 2010, la MDL devra assurer son autonomie financière.

Actuellement, la Maison du Luxembourg est le lieu de cantonnement des jeunes qui réintègrent les forces de l’ordre national. EST-CE BIEN UTILE D EN PARLER ?

La MDL dispose d’une connexion internet depuis 2005. Abdalla ag Wayane, le technicien en charge de la salle informatique, précise que « …le contexte social actuel fait que les gens ne peuvent plus penser à internet, ils vivent au jour le jour ; les activités sont aux ralenti sur un plan général. ».

Dans une région, où les cybercafés se comptent sur le bout des doigts, la MDL répond à l’attente de nombreux internautes en mettant à disposition une connexion internet haut débit (500 F.cfa /heure), sept ordinateurs, dont quatre sont équipés d’une webcam. Une prestation particulièrement appréciée par les journalistes en reportage à Kidal et qui sont désormais accueillis dans la toute nouvelle salle réservée aux conférences de presse. Des cours d’initiation à l’informatique sont proposés aux tarifs très abordables, 4000 F cfa pour les élèves et 10.000F cfa pour les autres personnes par logiciel et par mois.

La MDL a aussi pour vocation d’être un « business centre » , qui propose, à des tarifs très raisonnables, des services de reprographie très appréciés par les étudiants, les petites entreprises et par l’ensemble des Kidalois : photocopies, impression en couleur et en noir & blanc, scanner, gravure de CD, développement de photos, reliure, plastification, etc…

La Maison du Luxembourg entend promouvoir la culture comme un facteur de paix, d’intégration et de développement. A cet effet, elle apporte notamment un véritable soutien aux artistes ; elle offre une salle de spectacle de 300 places et produit et commercialise les enregistrements de musiciens. Cette salle peut être également privatisée et accueillir des manifestations événementielles.

Grâce à la Maison du Luxembourg, des jeunes de Kidal ont d’ores et déjà bénéficié de formations qui leur ont permis de décrocher un premier emploi.

Lieu de rencontres et de découvertes, la Maison du Luxembourg est synonyme d’ouverture vers l’extérieur, de développement culturel, de divertissement et de prestations de service. Le succès devrait être au rendez-vous de ce concept tant attendu par les nouvelles générations et leurs aînés.



Assaleck ag Tita

Tamikrest: Adagh


TAMIKREST : La nouvelle génération de musiciens du Spécial Rock Music Touareg de l’Adrar des Ifoghas

Aux confins du Nord Mali, à 9 km de la frontière algérienne, est né le groupe Tamikrest, ce qui signifie « Jonction, nœud, connection… » en tamasheq. Dans cette petite localité de Tinzawatene située à 300 km de Kidal, la capitale de l’Adrar des Ifoghas, les premiers membres du groupe se sont adonnés à la musique touarègue, sans imaginer un seul instant que leur destin en serait bouleversé. Ce groupe de sept jeunes musiciens, dont deux éléments féminins, est actuellement encouragé par l’ensemble de la communauté touarègue, déjà conquise par le style et le talent du célèbre groupe Tinariwen. Le leader du groupe Tamikrest, Ghousmane ag Mossa, est un fan indéfectible du style de jeu du guitariste Ibrahim ag Alhabib, le « ténor » de Tinariwen. A l’occasion de diverses manifestations à Kidal, à Bamako et dans les différents festivals - fête du chameau à Tessalit, festival d’Essouk, festivals d’Essakane et d’Adremboukane - Tamikrest a pu révéler son talent, en dépit de sa modeste logistique. Aujourd’hui, le plus jeune groupe de la région est plein d’avenir et son évolution est suivie attentivement par les dénicheurs de talent. Le spécial rock music de Tamikrest est un savant mix de rock européen et de musique traditionnelle africaine. Leur mélodie est influencée par les Dires traits, Bob Marley et le tendé Touareg… Les chansons de Tamikrest évoquent les souffrances des populations nomades du désert, l’amour, la solitude, l’exode, l’analphabétisme, etc. Au-delà, Tamikrest se donne pour mission de faire découvrir et apprécier la poésie tamachèque aux habitants d’un monde encore plus vaste que l’immensité de leur désert. L’ascension de Tamikrest est liée à sa rencontre avec le groupe de rock australien Dirtmusic, lors du festival au Désert à Essakane, en janvier 2007. La musique n’ayant pas de frontières, une complicité spontanée s’est créée au cours des répétitions. C’est ainsi que Dirtmusic a sollicité la participation de Tamikrest à l’enregistrement de son album au studio Bogolan de Bamako, en 2008. « C’est quelque chose de nouveau pour nous… » affirme Peter Weber, le producteur du groupe, rencontré lors de l’enregistrement de ce premier album intitulé « Adagh ». Cet album a été mixé par l’ingénieur du son Chris Eckman, membre du groupe Dirtmusic. La sortie du CD est annoncée pour février 2010. Tamikrest et Dirtmusic feront une tournée de 10 concerts en Allemagne, en France, en Angleterre et en Slovénie, entre Mai et Juin 2010. Tamikrest est, aujourd’hui, le seul groupe de l’Adagh à ne pas être composé d’anciens de la rébellion.. Cela signifie-il que la musique tamachèque aborde un nouveau tournant de son Histoire ?

Assaleck Ag Tita

Galerie du Centre Culturel TUMAST

Tinariwen, groupe de musique.


TINARIWEN : L’emblème de la culture Touarègue

C'est le groupe de musique le plus célèbre du nord de notre pays. Il parcourt le monde pour faire connaître l'art des hommes bleus Originaire de Tessalit dans la région de Kidal, Tinariwen "les déserts" en tamasheq, est un groupe de musique touareg bien connu sur la scène internationale. Dans cette partie du Mali, les nomades mènent une vie dure et solitaire parfois. Pour combler le vide et oublier le quotidien difficile, les touareg improvisent des chants pour réduire les distances qu'ils soient à pied ou à dos de chameau, et ainsi dissiper leur blues. Ces chants sont rythmés par le tendé. Un instrument traditionnel de percussion battu à la cadence des chameaux. C'est cette musique traditionnelle que le groupe Tinariwen tente de moderniser avec l'introduction de la guitare acoustique. Au fil du temps, sa musique est devenue une sorte de mélange avec le rock and roll et le blues américain, sur fond de musique traditionnelle. Ce qui a permis à Tinariwen d'être adopté par les siens et de conquérir de nombreux mélomanes à travers le monde. Initié par Ibrahim Ag Alhabib dit "Abraybone", Alhassane Ag Touhami et feu Intayaden, lors d'un festival à Alger en 1982, trois amis qui jouaient une guitare acoustique, puis le groupe "les voix du hoggar" leur a offert une première guitare électrique. Après la signature du Pacte national en 1992 à Tamanrasset, c'est le retour de la paix, le groupe s'est consacré à la diffusion de la culture touarègue grâce à sa musique et à des paroles évoquant l'amour pour le désert et les souffrances du monde touareg. Certains membres du groupe qui avaient participé à la rébellion ont troqué les fusils contre des instruments de musique. A partir de cet instant, Tinariwen participe à de nombreux festivals au Mali et en Europe. C'est en 2000 que le groupe signe son premier album "The Radio Tisdas Session" enregistré à Kidal par Justin Adams et Lo’Jo, un groupe français. Puis c'est l'album "Amassakoul" le voyageur en tamasheq, édité en 2004 qui confirme la notoriété du groupe. Tinariwen fait figure d'ambassadeur des touaregs à travers le monde avec ses tournées en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Asie. Dès lors, le groupe partage la scène avec des grands groupes et des stars du rock comme les Rolling Stones, Carlos Santana, Robert Plant, Taj Mahal ou Elvis Costelle... Une tournée qui sera suivie de la sortie de leur troisième album "Aman Iman" (l'eau c'est la vie) qui vient confirmer le succès du groupe puisqu'il a été entre autre disque d'argent en Grande Bretagne. Tinariwen est devenu une sorte d'emblème pour les touaregs du monde entier. Actuellement en tournée en Europe, le groupe sortira dans quelques mois son quatrième album intitulé "Imidiwan" (les compagnons ou les amis) en tamasheq. Le groupe mis deux mois pour travailler sur cet album à Tessalit. Entre chants d'espoir et de blues, Tinariwen, ces fils du désert réinventent la musique qui touche le corps, le cœur et l'âme. Tinariwen est le groupe le plus célèbre des groupes de musique touareg. C'est le messager de la culture du monde touareg.


Assaleck Ag Tita